Anecdotes au fil du temps
1er mars 1804 : La majeure partie des habitants de Montagny, ayant formé le projet d’établir une société militaire dans cette commune, désignée sous le nom d’Abbaye, se réunit et forme la société.
12 décembre 1804 : La société est approuvée par le Petit Conseil du Canton de Vaud. Elle est composée de 22 membres fondateurs qui paient 10.- de finance d’entrée.
1805 : La finance d’entrée passe 16.-, il faut être parrainée par un membre.
1809 : La finance d’entrée passe 20.-
1814 : Les rétributions étaient les suivantes pour la fête : secrétaire, boursier cibarre : 2.-, tambour, chargé de la musique : 5.-
1817 : La fête est renvoyée à cause de la rareté du vin, et à cette époque, il fallait pour être au comité avoir une caution orale !
1820 : Les membres décident d'amender de 2.- celui qui se permet d'aller vers la cible sans permission.
1822 : Le comité rappelle au membre inscrit sous le régime militaire de porter l‘uniforme le jour du tirage sous peine d‘amende de 5.- Les non-militaires portent une cocarde sous peine d‘une amende.
1829 : Nouveau règlement pour la finance d‘entrée pour les descendants des membres fondateurs.
1842 : Le secrétaire démissionne avec une solde de 3.-.
1844 : Nouveau drapeau pour la société.
1850 : Premier appel à 10h ‚ chacun reçoit un pot-de-vin.
1853 : La société accorde Fr. 15.- à la jeunesse pour la musique et le droit de danser le samedi.
1865 : L‘assemblée adopte l’échantillonnage par point, mais aussi au plus beau coup. Les Présidents s'appelaient par leur grade et les non gradés portait la particule de Commissaire.
1874 : Mise en soumission de la construction provisoire du stand et d‘un local pour remiser le matériel.
1875 : Les cartons 12 pouces soit 305 mm avec une mouche de 2 pouces soit 50 mm font leurs apparitions. Une ciblerie est également construite pour les marqueurs.
1876 : Le président n'est pas réélu.
1877 : Premier ordre du jour écrit. On vote le nouveau président. Et la construction du stand débute.
1881 : Elargissement du fossé des buttes pour la création d‘une 3ème cible. Premier frottement entre la société d‘Abbaye et la jeunesse propos de la musique. 30.- seront offert pour l‘engagement de celle-ci pour animer la danse et la remise des prix sur le pont de danse.
1883 : Première proposition de banquet le samedi midi, moyennant le retrait du vin et du franc symbolique. Les retardataires qui retirent avec du retard leur carte de fête paieront une amende de 1.-
1892 : Proposition de construction d‘un stand avec tuile et charpente.
1894 : La tuilerie de Chamard va livrer les tuiles pour le stand.
1895 : Vol de la caisse des jetons et des munitions chez Jules Garin.
1898 : Autorisation de tirer genoux et distribution gratuite du vin avant l‘ouverture des tirs. Une partie des prix seront distribué en nature.
1900 : Le tir devra s‘établir dans les marais. Monsieur Ogay de Chamblon va céder une part de son terrain pour l‘emplacement des buttes moyennant son entre comme membre.
1901 : Les frères Cochet du Moulin demandent la construction d‘un pare-balles.
1905 : On couvre la ciblerie pour la fête, et il négocie deux titres au Crédit Vaudois pour la construction de la ciblerie.
1910 : Tractation entre la société et Ulysse Cochet pour l‘achat du terrain pour le stand, à Fr. 5.- ‚ la perche et la sauvegarde d‘un pommier sur la ligne de tir. Une tombola sera organisée pour obtenir l‘argent nécessaire.
1911 : La fête est renvoyée à cause de la cherté du vin.
1912 : La fête est retardée au milieu d‘août cause de la construction du stand. La Jeunesse demande un subside de 50.- pour la musique. Une kermesse sera organisée chez Péclard la Croix-fédérale pour renflouer la caisse. Les attractions prévues : tirs au flobert, vauquille, et un jeu de main.
1914 à 1916 : La fête est renvoyée à des temps meilleures en raison de la guerre.
1917 à 1919 : La fête n’a pas lieu faute de moyens. Il faut remplacer les buttes, les cibles et les poteaux de la sonnerie. En plus, le banquet occasionnerait des frais considérables.
1922 : On mandate un expert militaire pour confirmer la ligne de tir.
1923 : La fête à lieu. Le fils, qui sera reçu membre avec son père, sera considéré comme fils fondateur et paiera donc la moitié de la finance d’entrée.
1924 : Une kermesse s’organise afin de payer un nouveau drapeau.
1925 : Première apparition des vérificateurs des comptes.
1927 : Les marqueurs n‘auront plus de vin à boire pendant le travail.
1932 : Inauguration du nouveau drapeau. La société de couture offre un don.
1933 : Commande à Gustave Raymond d‘une vitrine pour ranger le drapeau. La Municipalité accepte celle-ci dans sa salle de réunion.
1934 : La fête se déroule en mai. La jeunesse s’occupe de la musique.
1938 : Election à main levée du nouveau président Samuel Perret. La fête est renvoyée pour cause de gel et de sécheresse.
1939 : Carte de fête à 3.-, 70 membres sont présents sur la place du village pour procéder l‘appel. Au son de la fanfare de Domdidier. Le porte-drapeau accompagné de sa garde d‘honneur s‘en va chercher l‘emblème de la société. Dès son retour, le cortège part en leur compagnie à pied pour le stand. Retour à midi pour le banquet préparer par la Croix Fédérale.
1940 : La société augmente le pécule de la société de jeunesse à 50.-
1942 : La société adhère la Fédération Vaudoise des Abbayes et à la société des carabiniers Vaudois. 2 membres iront le 25 mars à Lausanne pour l’assemblée constitutive.
1943 : Le comité planche sur de nouveaux statuts.
1944 : Vu la complexité des nouveaux statuts. Ils sont soumis pour approbation.
1945 : Une commission de gestion remplace les vérificateurs. L‘abbaye finance l‘achat du nouveau drapeau de la société de chant la Vigneronne.
1946 : Présentation du projet des nouveaux statuts. L‘assemblée accepte l‘unanimité tous les articles sans changement. Le comité propose neuf membres et un porte-drapeau en la personne de M. Clément Junod. La fête est à nouveau renvoyée vu l‘état des caves. 200 exemplaires des statuts approuvés par le département militaire cantonal sont remis aux membres.
1947 : Invitation au concours des Abbaye lors du tir cantonal Echallens. Le vice-président de la fédération vaudoise des Abbayes rend visite à la société pour donner les directives sur les plans de tirs. Les frais de la fête sont partagés : 1/3 à la société de jeunesse, 1/3 au cafetier Junod et 1/3 à la société.
Le dimanche matin à 5h30, le feu éclate au stand. A cause d’un mégot dans la sciure. A 8h le tir reprendra.
1948 : Le comité propose de créer une section de tir militaire.
1949 : Par suite d’un déficit, l’Abbaye organisera le bal et la jeunesse la levée des danses.
1950 : Septante tireurs ont accompli le programme militaire.
1952 : la société supprime la journée de lundi qui n‘est pas très prisée et qui grève le budget.
1953 : L‘Abbaye boucle ces comptes avec un légèr déficit mais les tirs militaires viennent renflouer la caisse par un bénéfice appréciable.
1954 : La société adhère l‘Union des Sociétés Locales.
1955 : Un prix souvenir est prévu pour fêter le 150ème.
1958 : Une proposition de défrayer les membres du comité suscite une vive discussion. 200.- seront répartis tout de même dans le comité.
1959 : L‘article 10 des statuts concernant l‘assemblée générale est modifié.
1961 : Election d‘un nouveau Président. Le tir se terminera dorénavant le dimanche midi.
1962 : L’idée d‘introduire un culte pendant la fête est donnée. Finalement le culte se fera après l‘appel du samedi.
1963 : La carte de fête coûte 12.- et le bal est gratuit pour les membres et leur épouse.
1964 : Admission pour la première fois d‘un membre lors de l‘assemblée générale.
1965 : Un don est versé au Conseil de Paroisse pour la restauration du Temple et la finance d‘entrée passe à 50.- payable en 2 annuités.
1966 : Le stand se modernise ainsi que la ciblerie. Une cinquième cible et une stalle au stand sont prévues. La commune participe au financement. Inauguration du stand en grande pompe autour d‘une soupe aux pois.
1967 : Le lundi de l‘Abbaye est à nouveau fêté.
1968 : Augmentation de la paie du Comité à 250.-
1969 : La fête est organisée au battoir Werro, le roi de l’Abbaye est retenu au coup centré. La jeunesse obtient l‘autorisation de vendre des saucisses ainsi que le ramassage des sapins. Les demoiselles portent à nouveau de longues robes. Projet d’une grande salle.
1971 : De nouveaux titres interviennent. Le Président se nommera Abbé-Président, le Vice-Président
Lieutenant d‘Abbé et le caissier passe au titre de Trésorier.
1972 : Polémique autour de la construction et du financement des décors de la fête dans la grande salle.
1973 : La commune finance les décors. L‘Abbaye laisse sa part de loto aux autres sociétés. La fête s‘organise avec un ensemble de cuivre. Présence de la jeunesse lors du cortège.
1975 : Modification des statuts et la cotisation d‘entrée passe à 80.—. Les assemblées sont fixées le soir du dernier vendredi de janvier. La distribution du fromage au stand le samedi matin est maintenue.
1976 : La municipalité participe à hauteur de 2500.- pour la réfection du stand. Une collation est offerte pour la première fois l‘issue de l‘assemblée.
1977 : La Guillerette est désignée pour la musique. Le Conseiller d‘Etat Raymond Junod portera un toast à la patrie lors de la partie Officielle.
1978 : Une commission est nommée pour organiser le cortège. La fanfare de l‘Avenir et ses majorettes sont pressentis.
1979 : Veille du 175ème. La date est arrêtée au 23-24-25 juin. Des carrousels sont prévus. 300 billets sont distribués aux enfants du village. Un premier cas de tricherie a eu lieu. Le vin d‘honneur est servi devant la maison du syndic.
1980 : On pense déjà à la fête de 2004. Le gravage de la coupe reste la charge du membre. Premier membre radié pour non-paiement de la cotisation.
1981 : Problème pour trouver une musique cause de la fête des musiques cantonales. Effectif de la société, 236 membres.
1982 : Un souper sera offert aux membres s‘occupant des tirs durant les années de fête et au comité.
1983 : Remise de la médaille du mérite de la fédération des Abbayes à un membre méritant.
1985 : Restructuration du comité en deux groupes. La société de jeunesse l‘autorisation de tenir un bar sur la galerie en contrepartie, elle décorera le village. Ouverture d‘un bar dans le garage de la laiterie par une dame, le bénéfice est reversé à l‘Abbaye permet de combler les chiffres rouges.
1986 : Première proposition d‘intégrer les femmes dans l‘Abbaye.
1987 : Modification du trac du cortège pour aller au stand.
1988 : Compte déficitaire en raison de la concurrence du bar de la jeunesse.
1989 : Le caveau sera déplacé. La société de laiterie va fermer. Il sera déplacé dans le local des pompiers sous le vieux collège. Il est plus grand et de l‘animation est prévue. La commune va financer la réfection du stand.
1990 : Le comité est à la recherche de nouveaux membres. Un nouveau programme de fête est
Établi. Modification des statuts. L‘assemblée accepte des personnes des deux sexes et des personnes de nationalité étrangères.
1991 : Nouvelle cible rachat Ecrevisse. Une convention est signe avec le voisin du stand, suite aux barricades de la ciblerie. La première dame arrive dans la société.
1992 : Appui financier des autorités communale. Le
Problème de la culture de maïs est évoquée, car elle masque la ciblerie.
1993 : Demande de raccourcir le tracé du cortège jugé trop long. Deuxième dame inscrite. Le bar est déplacé dans la cave d‘Agénor Christin et les premières dames font leurs apparitions dans celui-ci.
1995 : Mise des comptes sur informatique. 28 membres sont radiés pour le non-paiement des cotisations.
1996 : Le comité cherche des nouveaux membres pour compléter ses effectifs. Fusion de la société de tirs avec Chamblon-Treycovagnes, mais la ligne de tir est conservée. Un char est mis à disposition du cortège dès la mi-parcours pour se rendre au stand.
1998 : Une première dame fonctionne comme vérificatrice des comptes. On parle de faire une petite fête en 2003. Et une grande en 2004.
1999 : La nouvelle jeunesse se manifeste et demande l’autorisation d‘exploiter un bar. L‘Abbaye refuse pour ne pas mettre les finances en péril avant la grande fête. Un nouvel insigne remplace la cocarde et il offert comme prix souvenir.
2000 : Effectif de la société, 272 membres. Une petite Abbaye aura en 2001 d‘un jour, une fête normale en 2002, le 200ème en 2004. L‘Abbaye se retire du loto.
2001 : Des propositions de supprimer la langue du banquet font leur apparition. Mais le comité de l‘Abbaye tranche, on ne faillira pas la tradition.
La carte de fête sera définie à chaque Abbaye. Un projet d‘association avec Valeyres pour 2004 voit le jour.
2002 : Maintien du prix de la carte à fête à 80.- La société donne son aval pour prendre contact avec Valeyres pour le 200ème.
2003 : Valeyres n‘est plus d‘accord de s‘affilier avec Montagny pour la fête du 200me.
2004 : On fête le 200ème !
2018: Au bar du caveau le vendredi soir, une damoiselle dévoile volontairement sa poitrine avec assurance aux quelques membres de la société encore présent. Ils en furent tellement ébahis qu'ils ne s'en sont toujours pas remis...
2020: L'abbaye est annulée à cause de la pandémie mondiale de coronavirus.
2022: Reprise de l'abbaye après 4 ans d'absence la fête est une vrai réussite avec 63 tireurs présents. Tout le monde est heureux d'enfin pouvoir se retrouver après cette période de restrictions sociales. La société de jeunesse ne participe plus au décoration du village, ni à la levée des danses.
2024: La carte de fête passe à 100.- On couronne désormais les Rois de la cible société le samedi soir et le menu traditionnel de la langue de boeuf est déplacé au stand samedi midi.